Gynarchie
Le concept de gynarchie
Il est temps d’éclairer le concept de Gynarchie et d’aménager une philosophie de vie au service de l’érotisme. Lors de plusieurs rencontres en munchs, en salons littéraires, apéros libertins ou cercle des Dominatrices, le débat est souvent houleux quand il s’agit de définir le sens donné au libertinage, ce que sous-tend la gynarchie, gynocratie, matriarchie et ses mille nuances. Certains en revendiquent les valeurs originelles et philosophiques, éthiques et libertaires, d’autres réajustent leurs choix en fonction des besoins de leurs histoires. Moi ? j’encre. J’ancre en chair et en ose ‘
Par gynarchie, on entend essentiellement redéfinir l’équilibre du pouvoir entre la Femme et les hommes : le sceptre est tenu en main par la gent féminine. Acté !
Si, à l’origine, dans un régime gynocratique, les dynamiques du pouvoir politique, éthique, philosophique sont redessinées, dans la sphère sociale et familiale c’est une autre histoire aux choix multiples. Les compositions différent, au-delà la question de genre, de la relation de domination et soumission… les voix du chœur n’inversent pas systématiquement celles du patriarcat mais proposent une harmonie nouvelle.
Philosophie de vie
La gynarchie est une philosophie de vie qui ouvre la voie à un mieux-être sociétal rêvé. De grandes figures intellectuelles féministes radicales ont œuvré pour la Gynarchie au prix de coups d’éclats redoutables : un certain terrorisme féministe, poing levé face au monde patriarcal.
Depuis la Reine Caroweelo, Vlasta de Bohème, Catherine de Suède pour ne citer qu’elles, Valérie Solanas par exemple, combat le patriarcat dans un pamphlet qui propose de renverser le gouvernement capitaliste et éliminer un sexe masculin accusé de tous les maux.
Le SCUM Manifesto manifeste haut, « up your ass », hurle-t-elle dans la rue, celle qui tire sur Warhol ! Il y a fort à découvrir dans un univers renversé, utopique, dystopique ? Non ?
